Les violences subies par les femmes constituent l’une des inégalités les plus flagrantes entre hommes et femmes.
Elles sont certainement les violations des droits humains les plus courantes dans le monde.
Qu’il s’agisse de violences dans les relations amoureuses, de violences sexuelles, de prostitution forcée, de mariages forcés, de mutilations génitales, etc. Toutes sont l’expression d’un rapport inégalitaire entre les hommes et les femmes.
Lorsque l’on parle des violences de genre, des violences liées ou basées sur le genre, on fait souvent référence aux violences faites aux femmes parce que celles-ci prennent place dans tous les espaces de la vie des femmes : dans la rue, dans la famille, à l’école, au sein du couple, etc.
Elles s’articulent les unes aux autres pour former ce que l’on appelle le continuum des violences.
Les violences basées sur le genre ne sont toutefois pas toujours spécifiques aux femmes. En effet, en raison de leur orientation sexuelle, des personnes sont aussi confrontées à de nombreuses violations des droits humains.
Les violences entre partenaires surviennent dans tous les milieux et classes sociales indépendamment de l’âge, l’orientation sexuelle, l’appartenance ethnique ou religieuse, le niveau de formation.
Les violences sont une manière pour quelqu’un de prendre le contrôle de la vie de sa/son partenaire.
Elles peuvent s’installer à n’importe quel moment dans la vie du couple ou survenir dès les premières relations amoureuses.
Les violences dans les couples d’ados ou chez les jeunes adultes sont de plus en plus présentes et sont également inacceptables.
Les violences sexuelles recouvrent toutes les situations où une personne impose ou cherche à imposer à autrui un comportement sexuel réduisant l’autre à l’état d’objet. Ces violences peuvent prendre diverses formes : les propos sexistes, les invitations insistantes, le harcèlement, les cyberviolences, l’exhibitionnisme, les menaces, le chantage affectif ou l’utilisation de la force pour parvenir à ses fins : du baiser forcé aux attouchements, jusqu’au viol.
Source : Centre Hubertine Auclert, Memento à l’usage des chefs d’établissement, 2012.
Il existe de nombreuses violences et discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre : agressions verbales, physiques, harcèlement dans la rue, dans un cadre privé, etc.
Les violences au sein des couples LGTBQIAP+
restent aussi très marginales, pourtant elles existent.
Accompagnement psycho-social de toutes victimes de violences fondées sur le genre.
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